Makoro Zorim Ansatsu Assassin's
Nombre de messages : 13 Fruit du démon : Kei Kei no Mi (fruit des toiles) Date d'inscription : 23/09/2008
Wanted Prime/Rang: Equipage: Ansatsu Type d'arme/pouvoir:: ses poings et ses toiles
| Sujet: Vive la nature... [RP Fruit terminé, en attente d'avis] Mar 23 Sep - 21:27 | |
| Makoro marchait d'un pas lent dans une vaste forêt sur une île estivale. Il faisait de grands gestes tout autour de lui , brassant l'air pour faire fuir les moustiques et autres bestioles qui lui volaient autour. Décidément, il détestait ce genre d'endroits. Mais comment avait-il bien pu atterrir dans un trou perdu comme celui-ci, alors que quelques heures plus tôt, il dormait paisiblement au fond de son lit, rêvant du passé et des jours heureux avec sa famille sur son île natale ? Tout simplement parce que ce jour-là, il avait décidé de prendre la mer pour renouer un petit peu avec ses activités d'antan. Et ce jour là, il avait bien entendu fallu qu'une tempête se lève, envoyant valser son navire au gré des flots déchaînés.
" Quelle vie de merde dans un monde de merde... ", déclara-t-il sur un ton blasé.
Lorsque les vents furieux s'étaient retirés en faveur d'un soleil agréable, Makoro s'était rendu compte que son navire de pêche s'était échoué sur une île qui ressemblait plus à une jungle qu'à autre chose. Rectification : après plusieurs heures de marche, des tas de chutes à cause de ces saletés de racines, et un nombre incalculable de brassements d'air à la chasse aux insectes nuisibles, le fou pouvait désormais affirmer sans se tromper qu'il était perdu au milieu d'un vrai labyrinthe végétal.
Finalement, lorsque la nuit tomba, Makoro se pelotonna dans le creux d'un arbre, puis s'endormit bien rapidement, harassé par la fatigue d'avoir marché et effectué tant de mouvements inutiles durant la journée. Le sommeil fut particulièrement agréable, mais le réveil en fut tout autrement. Les cris des oiseaux – car à ce niveau-là ça n'avait rien à voir avec des chants, foi de Makoro ! - combinés avec une forte pluie qui apparut d'un seul coup ne furent pas vraiment ce que le névrosé pouvait appeler un réveil idéal. Loin de là.
Après avoir pris une longue douche – involontairement évidemment. Foutue pluie... - le fou parvint à se mettre à l'abri dans une grotte qu'il dénicha après maintes courses effrénées – inutile de compter le nombre de chutes dans la boue. Non, en fait, c'est mathématiquement impossible de toute façon... - et où il tenta – en vain... - de s'allumer un feu avec ce qui pouvait être utilisable à portée de main. Mais en dehors de ça, tout allait plutôt bien. Enfin, si on excepte le fait que la faim commençait vraiment à le tenailler, si bien que ses gargouillements résonnaient par écho jusqu'au fond de la grotte.
Quelques heures après son arrivée dans cet abri de fortune, Makoro eut le plaisir de constater l'arrêt des chutes de trombes d'eau à l'extérieur. Il se décida à sortir prudemment, portant son regard tout autour de lui, et fut rapidement de nouveau attaqué par les maudits insectes qui semblaient attirés par lui comme un bout de métal vers un aimant. L'homme recommença ses séances de brassements d'air, tout en marchant à l'aveuglette, ce qui lui valut une nouvelle surprise.
Alors qu'il continuait à progresser sans faire attention où ses pas le menaient, le névrosé glissa sur la terre humidifiée par la pluie et ferma les yeux, attendant le choc du contact de sa face contre le sol, qui ne vint pas. Étonné, Makoro ouvrit les yeux pour constater qu'il continuait à tomber, apercevant loin en dessous une grande étendue d'eau, qui grandissait au fur et à mesure de sa chute, tandis qu'il hurlait un " monde de meeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeerde " avant de finalement s'écraser brutalement dans les flots, sentant sa respiration coupée.
Après maints efforts, l'homme parvint à remonter à la surface du lac et nagea jusqu'à la rive où il rejoignit la terre ferme, enfin si l'on pouvait appeler ainsi l'espèce de boue compacte qui couinait sous ses pieds. Mais passons.
" Je crois que je déteste la flotte ", annonça Makoro sur un ton empli de philosophie.
Malgré le fait qu'il songea à ajouter d'autres commentaires de la même pertinence, le fou fut interrompu par son estomac qui recommença son manège – sans l'écho cette fois-ci, heureusement... - rappelant à son propriétaire qu'il avait vraiment très faim.
" Oui, c'est bon, je me souviens de toi t'en fais pas... "
Pour unique réponse, son estomac se fit encore plus bruyant, incitant l'homme à clore la conversation. En outre, son attention fut soudainement attirée par une étrange forme qui côtoyait un amas de rochers non loin de lui. Curieux, Makoro se dirigea vers l'objet en question, le ramassa, l'essuya sur ses vêtements, puis le renifla avant de rendre son verdict, caressant son ventre douloureux.
"Qu'est-ce que t'en penses, mmh? Je crois que c'est un fruit, ou un truc du genre. Je me demande si ça se mange. T'en veux? Je suis sûr que tu sauras te contenter de ça en attendant de rentrer à la maison. Bon aller, qui ne tente rien n'a rien. "
Après ces quelques paroles à l'attention de son bruyant estomac, le névrosé commença à croquer dans sa nourriture, mâcha sa bouchée, puis constata que le goût était infect. Malgré tout, il décida de manger son repas de circonstance sans se plaindre, espérant que ça lui permettrait de calmer sa faim. Une fois son casse-dalle terminé, Makoro se frotta les mains et décida que l'heure de se préparer à partir était arrivée. Il chercha du bois qui pourrait lui servir, retourna à l'épave de son ancien bateau – paix à son âme – et récupéra une trousse d'outils avant de se fabriquer un radeau de fortune, probablement suffisamment résistant pour pouvoir prendre la mer.
Après quelques heures de travail, finalement, Makoro se réjouit lorsqu'il se rendit compte que son embarcation semblait apte à naviguer. D'humeur soudain bien meilleure, il embarqua, et partit à la recherche d'une île peuplée pour se ravitailler avant de rejoindre le repère d'Ansatsu. | |
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